L’humain et l’écrit

L’écrit a fait partie intégrante de mes activités professionnelles et bénévoles dans le domaine de la communication institutionnelle. J’ai de tout temps aimé transformer une idée narrative en un projet concret : partir d’une page blanche, façonner un message, travailler les mots justes pour expliquer et convaincre, choisir la forme qui servira le fond. Mes prédispositions littéraires ont soutenu mon parcours et c’est sur elles que je me concentre aujourd’hui.
Attirée par les histoires de vie, j’ai développé il y a quelques années une rubrique de portraits de membres sur le site Internet d’une association française en Allemagne. Une petite graine allait germer de cette mission. En 2016, alors que j’accompagnais un être cher sur le chemin de la maladie, puis au crépuscule de sa vie, j’ai compris la place que peut prendre un récit de vie dans l’histoire d’une famille, à la fois pour celui qui est sur le point de partir, et pour ceux qui restent. Par extension, j’ai mesuré la richesse d’un tel témoignage pour toute personne qui, à un certain moment de son existence, aimerait lier l’ensemble de ses souvenirs pour laisser une trace ou transmettre son histoire, à ses enfants notamment. La formation de biographe privée chez Aleph-Ecriture à Paris m’a alors fait signe, j’y ai découvert un métier qui faisait converger mes principales aspirations : l’humain et l’écrit.
Voilà comment, forte de mes expériences, de ma sensibilité, de mes convictions sur la valeur des histoires de vie, et de mon affection pour la littérature, j’ai pu faire des mots mon métier en devenant biographe familiale.
Entre l’Allemagne et la France, entre l’humain et l’écrit, je navigue d’une rive à l’autre : sur chacune d’elles, je me sens bien.